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L'Est de la Géorgie, pays de vin et de hautes montagnes.

Rien de tel pour finir notre itinéraire Géorgien qu’un bol d’air frais dans les hautes montagnes de Kazbegi! Au programme, trois superbes randonnées en bivouac. Mais avant cela rien de tel qu’une pause avinée dans la jolie région viticole de Sighnaghi.


La Tour de Garde de Gergeti

Après notre semaine de “vacances” sur la capitale Géorgienne Tbilissi nous avons pris la direction la région de Kakheti et ses vignobles.






Nous faisons en stop la jolie rencontre de Mamuka qui nous conviera à un barbecue chez lui avec en prime une bouteille de chacha et une de vin -le tout maison bien entendu- avant de reprendre la route jusqu'au petit village de Sighnaghi. On n'avait pas eu l'occasion de rencontrer vraiment de Géorgien avec qui parler du pays, cette rencontre a donc permis de répondre à bon nombre de questions laissées en suspens!







En route se trouve le monastère Bodbe, très paisible. L'église principale est en rénovation mais la petite église conserve de très belles fresques réalistes et au style plus "italien” qu'orthodoxe.


Plus bas on peut descendre vers une source bénite -très rafraîchissante- et il est possible de se baigner dans cette dernière, ce qui permettrait de soigner les problèmes de peaux -et c'est très prisé!-.


La ville de Sighnaghi est très jolie et surplombe la vallée et ses vignes -réputées pour faire un raisin plus sucré et un vin plus fort que dans le reste du pays-.

Les toits rouges contrastent avec le vert de la nature et l'église ancienne perchée au milieu du village lui donne des airs d'Italie -les locaux l’appellent un peu pompeusement la Toscane de Géorgie-.


Les remparts autours de la ville sont particulièrement bien conservés. On peut d'ailleurs s'y balader pour apprécier la taille du domaine par le passé! Nous y  sommes montés et avons fait un bout de chemin avant de faire demi tour, voyant le front de pluie approcher à grands pas.


 

Après cette pause dans les vignobles nous avons décidé de finir notre périple géorgien en beauté et en randonnant! Nous avons donc pris la direction du parc naturel de Lagodekhi, situé à la frontière avec l’Azerbaïdjan.


Nous n'avons pas pu faire les randonnées des cascades à cause des intempéries qui ont endommagé le chemin et causé le décès d'une jeune randonneuse quelques jours auparavant… Le trek le plus célèbre du parc était également inaccessible du fait des abondantes neiges au sommet.


Qu’à cela ne tienne nous sommes allés nous balader vers la frontière et  la forteresse de Machi -dont il ne reste plus grand chose-.

Nous pensions traverser la frontière le lendemain mais après une rencontre inattendue nous avons décidé de changer nos plans, à 4km de la frontière Azérie! -Pour passer par l'Arménie et l'Iran avant l'Azerbaïdjan finalement.-

 

Direction les hautes montagnes de Kazbegi pour une série de randonnées plus engagées.


La route pour se rendre à Stephantsminda est incroyablement belle. Les montagnes alentours sont resplendissantes malgré le mauvais temps et les vues depuis “l’autoroute militaire” sont incroyables.


Arrivés sur place nous montons directement jusqu'au monastère de Guergueti pour planter la tente. Le site est incroyable avec ce monastère enclavé dans les monts verts et enneigés, on peut même voir le mont Kazbeg qui rayonne à la tombée du jour.


La randonnée est assez raide mais courte -une heure de montée- et permet de passer à proximité d’une ancienne tour de garde très photogénique.


Le monastère n'est pas forcement le plus beau de ceux que nous ayons visités dans le pays mais le cadre est somptueux et les plus observateurs remarqueront peut-être les deux gravures énigmatiques sur le portail d'entrée. Alien? Dinosaure? Libre à chacun de juger.


C’est sous bonne garde que nous dormirons cette nuit!


 

Le lendemain nous redescendons et reprenons le stop en direction de la vallée de Truso pour 8 heures randonnée.


La vallée est célèbre dans la région et permet d’observer les monts au loin séparant le territoire de Géorgie de la région séparatiste d’Ossétie tout en longeant le cours d'eau. En chemin on aperçoit des formations géologiques uniques qui colorent l'eau avec les minéraux couleur rouille ou créent des tufières.


On continue de cheminer au cœur de cette vallée afin d'atteindre Zakagori et sa forteresse en ruine -on ne peut continuer sans autorisation préalable en Ossétie du sud car la zone est militarisée, d’ailleurs sur les contre-haut de la forteresse médiévale se trouve un poste d’observation aujourd’hui encore occupé par l’armée Géorgienne-.

Sur le chemin du retour nous passons par la berge opposée où se trouve le lac d'eau minérale d'Abano et son bleu cristallin et quelques petits volcans de boue.



 

Pour notre dernière randonnée en Géorgie, nous avons sillonné les gorges de Khada très paisibles et délaissées des touristes, ce qui leurs confèrent une atmosphère unique.


La randonnée débute au cœur de la vallée luxuriante et passe au pied d’un ancien bâtiment troglodytique -une forteresse?- avant de grimper dans les alpages jusqu’au village perché de Tskere, l’un des plus isolés du pays mais qui a su conserver une vie assez “active”.


Nous avons campé près d’une source d’eau minérale pétillante avant de poursuivre le lendemain en direction des deux petites cascades avant de faire demi-tour.


En chemin nous pouvons observer de nombreuses ruines de tours de garde. Cette vallée est appelée la "vallée des 60 tours". Ces dernières défendaient la principale route de transit entre haut et bas Caucase pendant des siècles avant la création de "l'autoroute militaire".


 

On a aimé :

  • Les remparts et le charme de Sighnaghi.

  • La montée vers Gergeti et son cadre unique.

  • Les couleurs de la vallée de Truso et le calme des gorges de Khada.


Bon à savoir :

  • Randonner dans les ruines de la forteresse de Machi impose de longer la frontière aujourd'hui encore contestée par l'Azerbaïdjan. La zone est donc militarisée et il est nécessaire de remplir un laisser-passer sur le sentier -un "stand" de militaires s'occupe des démarches au beau milieu du sentier mais il faut prévoir son passeport!-.

  • La région de la Kazbegi est nettement moins touristique que Mestia, les touristes de passages sont plutôt tournés vers l'alpinisme ou ne restent que pour la journée.


Bonus : juste des têtards, on a trouvé ça hypnotique.


Notre budget pour 5 jours : 44€ pour deux

  • 20 € d'hébergement pour deux nuits sur Sighnaghi et Lagodekhi pour se protéger des violents orages nocturnes.

  • 17 € de nourriture.

  • 7 € de bus de Tbilissi à Kazbegi.


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